Voilà un an et un mois (tout pile) que j’ai décidé de quitter la vie urbaine pour venir habiter dans un petit village de 1500 habitants. Il y a un an, j’étais certaine de ce choix : c’était l’un des meilleurs de ma vie. Je n’avais plus à prendre la voiture pour aller travailler (un des buts de mon existence !), le loyer était largement abordable pour une surface carrément agréable -voire même un peu trop grande pour moi, mais qui s’en plaindrait ? J’avais de plus un jardin pour les chiens, bref, la totale.

Ghost est content.
Durant l’année écoulée, je me suis rendue compte que le chauffage au fioul, c’est du caca et ça coûte une blinde, surtout que l’appartement est un vrai gruyère. Le point noir de ce lieu de vie, compensé par le reste même si je passe un hiver bien pourri.
Bref, dans l’absolu, je pense que j’aurais beaucoup de mal à trouver aussi bien et aussi peu cher si je décidais de quitter le village, en tout cas pour le moment.
Mais ma vie à la campagne, ce n’est pas qu’avoir un chouette lieu de vie. C’est aussi ne plus avoir de vie sociale. \o/
Au début, ça me convenait très bien. Je n’aime pas trop sortir, je préfère rester à la maison plutôt que de voir des gens, le boulot à la bib me suffisait à avoir mon quota d’interactions. Un mode de vie qui m’allait bien. Sauf qu’au bout d’un an, j’ai réalisé que je ne voyais vraiment personne. Je ne vais plus à Lyon, je ne vois plus les copains qu’en salon, et globalement, j’habite maintenant trop loin de tout le monde pour faire des sorties spontanées. J’ai même abandonné les randonnées alors qu’il y a plein de sentiers autour de chez moi.
Je sais que j’ai un peu trop pensé à la bibliothèque cette année au détriment de tout le reste, et ça s’est ressenti autant dans ma carrière littéraire que dans ma vie sociale. C’est un peu triste. x)
Je ne regrette pas d’avoir emménagé ici, c’est quand même un chouette coin avec des gens plutôt accueillants et un boulot que j’aime. Mais il y a des choses à ajuster pour les mois à venir. ^_^