4e de couverture :
« – Tu pleures ?
Les montagnes sont bleues derrière ses yeux. Une couleur de pluie passée qui regarde, une fois au sol, le souvenir amer de son nuage.
– Peter, répète-t-elle, tu pleures ? »
Offrant une nouvelle vision du personnage, complémentaire et à la fois détachée de celle imaginée par James M. Barrie, Michael Roch revisite le mythe du garçon qui ne veut pas grandir.
Moi, Peter Pan est un roman contemplatif, onirique et d’une poésie saisissante à lire en empruntant le chemin vers la deuxième étoile à droite avant de filer tout droit jusqu’au matin…
Il y a des livres qui laissent un filament doré dans les pensées, bien après l’avoir refermé.
Des livres qui s’ouvrent doucement dans un froissement de papier et qui transportent l’explorateur étonné dans des contrées qu’il pensait familières.
Des livres qui se savourent, se dévorent, et qui, au lieu de laisser un vide derrière eux, remplissent l’obscurité d’étoiles.
« Moi, Peter Pan » est de ceux-là.
Dans une poésie teintée de mélancolie, Michael Roch nous offre une vision du célèbre personnage que l’on connaît tous, détachée et pourtant ancrée dans l’imaginaire collectif. C’est là toute la force de ce roman. On y retrouve Peter Pan, bien sûr. On discute avec son ombre, on vole avec Clochette, on aime Lili la Tigresse, on tremble face aux pirates et on regrette Wendy. Tout ce qui fait la familiarité du Pays Imaginaire est présent, mais autrement. Le ton plus adulte, plus torturé, plus onirique, fait qu’on se retrouve en terrain connu, seulement dans un autre temps.
Il est difficile de raconter « Moi, Peter Pan ». Le roman ne suit pas un fil conducteur mais est une succession de courts instants de la vie de Peter Pan. Avec toute la complexité du personnage, ces moments sont des immersions dans ses doutes, ses douleurs, et ses rêves.
L’écriture est bouleversante. Avec des mots simples mais qui font mouche, Michael Roch revisite le mythe et lui donne une dimension spectaculairement nostalgique. C’est un livre à offrir, à s’offrir, à lire et à relire, pour ne jamais perdre son âme d’enfant… même dans les moments les plus difficiles de la vie.
« – Tu as survécu, me rassure Clochette.
– Mais j’irais creuser sa tombe pour retrouver ses murmures. »
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Et parce que ce livre est une pépite, je vous propose d’en gagner un exemplaire. Michael étant aux Oniriques la semaine prochaine, je lui demanderai même de vous le dédicacer… 😉 Pour tenter de le remporter, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Vous avez jusqu’à jeudi soir, j’annoncerai le résultat vendredi dans la journée pour un envoi lundi prochain. Bonne chance !
EDIT : Apparemment, le formulaire ne s’affiche pas pour tout le monde, alors si le néant vous empêche de participer, vous pouvez m’envoyer un mail à lys.du.terrier(a)gmail.com avec comme objet « Concours Peter Pan ». 😉
Non, non et non! Si le formulaire n’apparaît pas, ils ont perdu épicétou! Il est à moi, cet exemplaire ! À moi, à moi, à moi! 😉
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