J’aime procrastiner. À la fin d’une journée glandouille, il y a peu de chance pour que je me retrouve à culpabiliser. Ça fait du bien de ne rien faire, parfois !
Bien sûr, j’aime aussi me coucher avec le sentiment d’avoir eu une journée productive. Ça me rend heureuse, accomplie.
Et puis il y a les jours sans. Les journées tristes, sans entrain, où ne serait-ce qu’allumer l’ordinateur me donne envie de soupirer d’ennui. Je regarde ma liste de choses à faire, celle que j’aime tellement allonger puis réduire, et qui me rend maussade quand elle est vide. Je la regarde, et je soupire. Non, décidément, ce n’est pas le jour.
Il y a le blog à mettre à jour. Demain.
Il y a les corrections du prochain roman à boucler. Demain.
Il y a un message à poster sur un forum. Demain.
Il y a un email à répondre. Demain.
Il y a un stage/projet à chercher/mettre en œuvre. Demain aussi.
Ce n’est pas de la fainéantise, ce n’est pas que j’ai autre chose à faire à la place. Je n’ai juste pas envie. Rien n’a d’intérêt. Est-ce que ça en vaut la peine ? Est-ce que vraiment intéressant ? Est-ce que je ne ferais pas mieux de laisser tomber complètement ?
Et alors que la procrastination ne me fait pas culpabiliser le moins du monde, manquer d’entrain pour travailler sur mes projets, ça, par contre, ça me chafouine.
Ça passera, comme dirait l’autre. En attendant, culpabilisons.